20110416_ReveErotique


L’histoire du Retour d’un WE au Service de la Lutte contre la Maladie et la Mort par des gens en bonne santé et possédant l’amour qui va avec … mais ….

 

20110420Mer à 0624 réveil … mais je fais l'oreiller jusqu'à ce que Samsung sonne à 7h12 … je me lève pour faire le thé … la fatigue est sur moi, en moi … mais la Force du Devoir me tient, aidée par le Bonheur du travail accompli ce WE … en réconfort, je me repasse le film de cette route aux cent soixante motos … j'ai passé le WE à mater une petite brune sur une moto noire … Elle bouge, elle est vivante, gaie, souriante,  sociable, elle parle aux gens et plaisante avec les motards ... Elle est BELLE de VIE ... pourtant le samedi soir, pendant que les Chevaliers se préparent au festin Tard Tiflette,  je la retrouve, sur une souche d'arbre mort, assise, presque en pleurs devant un paysage plein de beauté ... je la réconforte de quelques mots rassurants et la ramène vers le monde … en quelques verres de breuvage anisé, je lui montre le chemin de la sociabilité … et Elle REvit ... et Elle reparle et Elle passe une soirée de rires et d'échange avec des gens jeunes et beaux qui respirent la Vie et le Bonheur ... je la regarde de loin, je travaille, je suis rôdé et dur à ma tâche qui consiste à porter la Parole de Paix et d’Amour, parole qui laisse souvent place au silence de l’  « écouter » et doit subir la rudesse du « supporter » dans le but d’apaiser les peurs, les colères, les haines ... parfois elle me regarde, parfois, elle passe près de moi et me dit qu'elle m'aime ... in vino veritas ??? ... je la crois car je sais que je lui suis tellement  utile et dévoué depuis tant et tant d'années que je pense mériter un peu d'amour en retour ... le soir, quand les fêtards rient et chantent encore, pendant que les fatigués que nous sommes, montent dans les dortoirs, Elle se blottit contre mon épaule et s'endort en un clin d'œil ... malgré cette fuite dans le sommeil, malgré ce départ sans dire au revoir, je me sens calme et heureux d'avoir mes bras autour d'Elle ... le dimanche se passe dans le travail et l'abnégation, au service d'une grande cause ... Quand la deuxième et dernière journée de combat se termine, Elle enfourche SA moto noire et nous rentrons à la maison, la maison que j'ai faite pour Elle et sa Descendance, le Nid où Elle a fait grandir ses œufs ... le Monde s'éloigne et nous sommes deux comme au premier jour ... c'est avec moi qu'Elle reste ... c’est avec moi qu’elle dit qu’elle restera … je respire ce moment avec plénitude et je vais laver mon corps qui a bien servi le monde social et se dirige vers un repos mérité ... Elle me propose le bain à deux : je fantasme, j'accepte … dans l'eau chaude et moussue aux parfums embaumée, nos deux corps se glissent et Elle se pose contre moi, sa joue sur mon épaule, comme au lit de la veille .. et là, comme au lit de la veille, en un clin d’œil, Elle s'endort ... contre moi, tout contre moi, et je veille sur son sommeil aquatique dans les douleurs d’une mauvaise posture contre la fonte d’une baignoire trop étroite : je l'aime ... Après ce moment de rêve érotique platonique, quand quarante fois la trotteuse a mesuré son horloge, quand l’eau est passé de la chaleur de l’espoir à la tiédeur du quotidien, Elle se réveille et retourne à ses guerres, c’est sa Vie, rrr tue elle ... solitaire du couple,  sujet unique, au lit conjugal, je vais et j'écris « l'Objet » qui sera peut être un Tube Quadras … car on ne crée bien que dans la Douleur ... Lundi, la journée au travail est rude à lutter contre la fatigue des Actions du WE ... mais la journée se passe : les gens, encore et encore, même après le travail rémunéré,  ... et le contraste fait mieux apprécier le retour à deux, le soir, quand le Rêve  redevient possible réalité ... mais …  imprévue réalité cruelle, quand Elle me tourne le dos ... et je reste seul sur son terrain devant l'écran des illusions cathodiques à mon enfance, plasma de nos jours modernes, tellement plat ces programmes ... mais elle aime ça pour se détendre, comme des millions de gens …  Elle m'ignore longtemps avant de me rejoindre à la couche maritale pour le Palabre des jours mauvais ... Pourquoi  ... je n’ai jamais compris, toujours supporté, jamais compris, comme on supporte le froid de l’hiver et le soleil de l’été, c’est comme ça … Mardi matin, je lui fais l'Amour, enfin, par surprise, au réveil, Elle ne pouvait pas m'échapper ... de qui rêvait-elle ? qu'importe, c'est moi qui suis entré et mes oreilles ont entendu sa respiration qui accélérait, ma peau a senti son corps s’échauffer, ma bouche a mordu sa peau dans la violence sublimée du baiser ... même si le soir même, elle me laissait encore à l’abandon au profit d’un docteur housse ... Elle dit qu’elle ne me quittera jamais : il ne faut jamais dire jamais, car tous les rêves se réalisent un jour et un jour Bruce Willys et Ric Hunter passeront devant sa porte, ils se battront pour Elle et le vainqueur l’emportera sur son monstre d’acier … mon Rêve à moi,  le mien, l’unique Rêve de ma pauvre vie, il a duré trente et un ans, un mois et vingt sept jours …   à suivre ... il ne faut jamais dire jamais mais il faut toujours croire en l’Amour et le faire à la moindre occasion …



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